vendredi 22 février 2013

Profiter des avantages d’un REER collectif

14 février 2011 | 13h28

Les participants d’un REER collectif peuvent profiter de taux collectifs avantageux et de faibles frais de gestion. 



Josée Jeffrey, D. Fisc. Pl.fin.
Votre employeur vous offre d’investir dans un REER collectif? Très intéressant, d’autant plus s’il participe en partie selon votre contribution. Les participants d’un REER collectif peuvent profiter de taux collectifs avantageux et de faibles frais de gestion.


Vos cotisations versées dans le REER collectif sont déductibles d'impôt et s'accumulent à l'abri de l'impôt. Celles-ci sont déduites directement sur votre chèque de paie permettant le retour d’impôt immédiat. Vous n’avez plus à attendre votre remboursement à la fin de l’année.

Les avantages de participer à un REER collectif sont nombreux. Vous déterminez vous-même le montant de votre cotisation et prenez vos décisions en matière de placement. Vous cotisez des sommes modestes et périodiques réduisant ainsi le risque d’investissement et profitant des variations du marché. Vous pouvez aussi faire des cotisations au nom de votre conjoint pour diminuer votre fardeau fiscal à la retraite.

Les sommes détenues dans un REER collectif sont facilement accessibles. Vous pouvez donc faire des retraits en tout temps. Ils s’ajouteront à vos revenus imposables de l’année.

Dans le but d’encourager l’épargne et surtout de fidéliser leurs employés, plusieurs employeurs offrent une cotisation équivalente à celle du participant. Profitez de cet avantage au lieu de cotiser directement à votre REER. N’hésitez pas à cotiser des sommes additionnelles pour profiter de tous ces avantages qu’un REER traditionnel ne permet pas.

Et un avantage certain : vous n’avez plus cette pression qu’éprouvent les épargnants souvent à la course pour cotiser des sommes forfaitaires à la fin du mois de février.

Josée Jeffrey, D. Fisc. Pl.fin. Source http://argent.canoe.ca/lca/reer/quebec/archives/2011/02/20110214-132820.html

lundi 18 février 2013

2013, année de transition et d'anémie économique


Les conditions économiques mondiales et américaines imposeront une croissance plus que modeste au Canada, tandis qu’elle sera anémique pour Montréal, estiment des économistes réunis vendredi pour faire le point sur les perspectives économiques pour l’année en cours.

Le vieillissement de la population, conjugué à la réduction des leviers d'endettement sont parmi les principaux freins à une reprise économique au Canada, ont expliqué les économistes François Dupuis, du Mouvement Desjardins et Laurent Martin, de l'Autorité des marchés financiers, qui répondaient à l'invitation de la Jeune Chambre de commerce de Montréal de discuter des perspectives économiques pour l'année en cours.

La fourchette de prévisions concernant la croissance canadienne va de 1,5 à moins de 2 %. Quant à la croissance montréalaise, personne ne l'envisage supérieure à 1,4 %.

À cet égard, tant François Desjardins que Laurent Martin estiment que les années de « croissance facile » de l'économie sont terminées, du moins pour l'avenir proche.

D'ailleurs, certains autres économistes, comme Benjamin Tal de la CIBC, estiment que « 2 % [de croissance], c'est le nouveau 3 % ».

En outre, le Mouvement Desjardins prévoit une rareté, voire une pénurie de main-d'œuvre a court terme au Québec. L'année 2013 est d'ailleurs la dernière où le nombre de travailleurs entrant sur le marché du travail est supérieur à ceux qui partent à la retraite. Cette tendance s'inversera dès l'an prochain.

Transition

L'économie mondiale vit présentement une période de transition vers des cycles plus réguliers. Cette transition est causée notamment « par la réglementation du système financier ».

En outre, pour pallier la morosité économique, « les banques centrales soutiennent l'économie réelle », a expliqué l'économiste en chef de Desjardins.

Pourtant, les entreprises continuent d'être particulièrement timides quant à leurs investissements, ce minerait la reprise.

C'est d'ailleurs pourquoi la Banque du Canada et son gouverneur, Mark Carney, ont dit souhaiter que les entreprises se remettent à investir, a expliqué Laurent Martin, qui occupe le tout nouveau poste de chef économiste aux affaires internationales et à la vigie stratégique à l'AMF.

Plutôt que de soutenir le prix de l'action, de les racheter ou d'augmenter les dividendes, les entreprises devraient réinvestir, ce qui favoriserait une meilleure reprise, a renchéri François Dupuis.

Quelques-uns des nuages qui planent sur l'économie québécoise sont pourtant en voie d'être chassés, ont estimé les deux économistes. Ainsi, on prévoit une reprise des exportations américaines. Les États-Unis constituant le premier marché extérieur du Québec, François Dupuis dit déjà remarquer que les exportations de bois d'oeuvre affichent un regain.

source: Jean-François Parent . les affaires.com . 18-02-2013

jeudi 7 février 2013

De plus en plus important pour les entrepreneurs

Des stratégies pour éviter de perdre un employé clé

Publié le 09 janvier 2013 à 16h07 | Mis à jour le 09 janvier 2013 à 16h07

Un dirigeant d'une entreprise perd l'un de ses meilleurs employés au profit d'un concurrent. Afin de mieux comprendre les raisons de son départ, le patron fait appel à un spécialiste en ressources humaines.
Lors de la rencontre, le conseiller lui demande d'indiquer les autres joueurs essentiels qui travaillent au sein de son équipe. Le patron en identifie trois. «S'ils partent, je suis dans le trouble», confie-t-il.
Pourtant, le président de cette société montréalaise refuse obstinément de leur témoigner son appréciation. «Si je le fais, on va me demander une augmentation de salaire», croit l'homme d'affaires.
Cette anecdote, rapportée par Florent Francoeur, PDG de l'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, illustre bien la philosophie de certains entrepreneurs. Toutefois, en période de pénurie de personnel, la rétention de leurs meilleurs éléments demeure un enjeu fondamental.

«Au fil des ans, les sondages sont unanimes sur les raisons de départ des travailleurs. Le patron pense que son employé quitte pour des questions salariales. Pourtant, ses raisons concernent davantage l'absence de défis, un mauvais climat ou un manque de formation», explique M. Francoeur.
La reconnaissance envers le personnel est primordiale, selon lui. Cela peut se traduire par des gestes concrets comme la détermination d'objectifs clairs. «En début d'année, par exemple, les employés veulent toujours savoir où ils s'en vont.»
 
Connaître ses employés
Le conseiller en ressources humaines et associé chez Humania, David Lampron travaille avec des centaines de PME qui comptent entre 30 et 80 employés. Ses solutions aident les dirigeants à fidéliser leurs employés.
 
Lors de la première rencontre, il demande de procéder à une cartographie de l'équipe en place. «Cet exercice permet de bien connaître les employés. C'est important d'en savoir plus sur leurs motivations, leurs intérêts ou leur capacité de résistance au stress», énumère-t-il.
 
Plan de carrière
M. Lampron conseille d'implanter un plan de carrière pour chaque employé clé. Cela comprend le développement des compétences jumelées à une bonne rémunération.
Un meilleur encadrement permet d'atteindre aussi des résultats tangibles. «En engageant un bon superviseur, celui-ci donne des moyens à l'employé afin qu'il s'accomplisse et vise même le dépassement de soi.»
 
Donnez un sens au travail
Comment peut-on éviter le départ des meilleurs éléments de notre entreprise? «En appliquant des comportements qui donnent un sens à leur travail et à leur vie et en leur proposant de contribuer à la croissance de l'entreprise à long terme», suggère M. Lampron.
À l'heure actuelle, de plus en plus de PME proposent à leurs meilleurs employés de devenir partenaire dans l'entreprise. Les dirigeants offrent alors une rémunération basée sur les résultats généraux. «Cela est devenu une pratique incontournable en raison de la rareté de la main-d'oeuvre, la spécialisation des emplois et la compétition entre certaines entreprises.»
 
Les spécialistes en ressources humaines préconisent aussi de bien planifier le développement du personnel clé. Une discussion franche et honnête s'avère essentielle. «On demande s'ils sont intéressés par de nouveaux défis, une promotion ou l'ajout d'une formation», explique M. Francoeur.
L'erreur la plus courante est d'offrir un poste de contremaître à son meilleur technicien. Ce dernier n'est pas nécessairement intéressé à gravir les échelons. «On peut lui offrir d'ajouter d'autres cordes à son arc afin qu'il développe son potentiel», conseille M. Lampron.
 
La personne se démarque par son attitude positive, son sens des affaires, sa capacité de prendre des décisions et de déléguer. Au quotidien, la satisfaction de son client est au coeur de ses priorités. «Il sait bien communiquer, gérer ses priorités et faire preuve d'innovation», indique David Lampron. Il ne faut pas le confondre avec l'employé vedette qui possède une personnalité attachante. «Celui-ci est aimé de tous ses clients et de ses collègues. Toutefois, est-il vraiment efficace?», questionne M. Francoeur. L'employé clé a développé un sens du devoir, une expertise unique et de précieuses connaissances. Son apport est essentiel. «S'il part demain matin, il risque de mettre mon département en péril», illustre M. Francoeur.